activié pédagogique examen02
Les questions d’environnement n’ont jamais totalement disparu du discours des Verts. C’est leur approche qui trop souvent devient restrictive, au nom d’un utilitarisme à courte vue. Nul ne minore les risques sanitaires liés aux pollutions ; la déplétion des ressources, le changement climatique sont évidemment des enjeux majeurs du point de vue humain. (cf contributions « Crises environnementales »).
Théodore Monod déclarait « je n’aime pas le mot environnement », il remplace trop souvent aujourd’hui le mot « nature ». Terme plus technique, voire plus politiquement correct. « L’environnement » est plus facilement gérable.
Trop souvent on parle de la nature pour l’exploiter, la nettoyer. Les enjeux utilitaires sont clairs, certains n’hésitant pas à envisager sa domestication quasi totale. Comme si l’on pouvait prendre le pari que l’ingéniosité humaine, ses technologies pourraient suppléer totalement les mécanismes complexes, les fonctions essentielles fournies par la biosphère. Certes certains s’enrichissent en essayant d’y suppléer. Mais là n’est pas le seul enjeu essentiel.
Le mot « nature » ne peut continuer à disparaître de notre langage, de celui des Verts. Il est temps de le réhabiliter car, loin de la seule notion réductrice (et souvent méprisante) de la protection des petites fleurs, préserver la nature c’est préserver les relations entre l’homme et la richesse de la vie.
I)Compréhension . 1) On vous appuyant sur les photos, quel est le thème traité par l’auteur ? 4) Qui en est responsable ? Comment ? L’homme par son inconscience 5) Etes –vous d’accord avec ce subit la nature comme agression insensée de l’homme ? 6) Lisons le texte et voyons si l’auteur nous partage la même opinion
Lecture du texte1
Que préfère employer l’auteur à la place de « environnement » et pourquoi ?
-Y a-t-il des gens qui défendent la nature ? Comment sont appelés ?
- Que signifient les « verts » ?